Bienvenue sur le Site officiel de

LIGNIERES ORGERES

Culture et Animation  
CULTURE - ANIMATION
 

 

FETE DU 15 AOUT DANS LES ANNEES 1970

La fête du 15 août est un temps fort à Lignières. On s'y retrouve en famille et entre amis, certains en vacances, d'autres en période d'activité intense... Les comités des fêtes successifs s'efforcent d'adopter leurs propositions aux souhaits et aux modes du moment, avec des budgets limités et sous de rudes concurrences (autres fêtes, vacances à l'extérieur, télévision...).


Que proposait-on dans les années 70 - il y a en moyenne (déjà) 25 ans ! - sous les septennats de Georges Pompidou puis de Valéry Giscard d'Estaing et en pleine crise pétrolière ?


La fête est "patronale" jusqu'en 1977 puis "communale", et s'étale sur une à trois journées. Elle est présentée en 1972 par la commune "fusionnée".


On trouve dans ces années-là beaucoup d'activités "permanentes", traditionnelles dirons-nous :

  • les salves d'artillerie et le réveil en fanfare,
  • la messe en musique, irrégulièrement annoncée,
  • la commémoration de l'anniversaire de la Libération (28e en 1972 !),
  • la fête foraine, les jeux pour les enfants et le tirage des bons,
  • la retraite aux flambeaux et le feux d'artifice (annoncé "brillant" en 1974).


Les fanfares sont à cette époque la Saint-Rigomer de Colombiers (1972), la Blainvillaise (1973 et 1976), l'Espérance de Ciral (1974 et 1978), les Bluets de Beaumont (1975) ou le Bagad Men Glaz (1977).
Les courses cyclistes sont fréquentes avec 8OO F de prix en 1972. En 1977 et 1978 elles sont limitées aux cadets.
Un cross est organisé dès 1972 sur 3000 mètres avec 250 F de prix. Idem en 1973 et 1974.


Le "Grand bal" est sur "Parquet Desgranges", la musique étant assurée notamment par Alain Paviot et ses "workmen", Christian Pitel (longtemps habitué) et le Sympatic Orchestra.


Dans l'après-midi du 15, le plus grand moment repose sur un "Grand gala de variétés" par exemple avec le jongleur William's et Bob Morelli, sculpteur sur ballons en 1973.
En 1976 - année de la mémorable sécheresse - un "Grand gala de catch" est proposé : Johnny Minneker est opposé à Ban Sullivar et Dalida Djelleb à "la Gitane"...
L'année suivante, l'animation est confiée sous forme d'une "Grande fête folklorique" à l'ensemble breton "Bagad Men Glaz".
En 1978, on danse "sur la place publique"...


De bons souvenirs, accumulés année après année.

(Article de C. FERAULT paru dans le bulletin municipal N°15 de 2001)